Comment financer la reprise d'un restaurant en 2025
Guide complet des solutions de financement et étapes clés pour réussir votre projet

Les avantages et inconvénients de la reprise d'un restaurant
La reprise d'un restaurant présente plusieurs avantages significatifs par rapport à une création pure. Tout d'abord, vous bénéficiez d'une activité déjà établie avec une clientèle existante et des revenus immédiats. Les chiffres montrent qu'un restaurant repris génère en moyenne un chiffre d'affaires dès le premier mois, contre 6 à 12 mois d'attente pour une création.
L'équipement et le matériel sont déjà en place, ce qui représente une économie substantielle. Pour une création, l'investissement en équipement peut atteindre 80 000 à 150 000€, alors qu'en reprise ces éléments sont inclus dans le prix du fonds de commerce. De plus, vous disposez d'un historique financier concret avec les bilans des 3 dernières années, permettant d'évaluer précisément la rentabilité.
Le financement est également facilité : les banques accordent plus facilement des prêts pour une reprise, avec un apport personnel minimum de 30% contre 50% pour une création. Le taux d'acceptation des dossiers de financement est de 75% pour les reprises contre 45% pour les créations.
Cependant, plusieurs inconvénients sont à considérer :
- Le coût d'acquisition est plus élevé : en moyenne 250 000 à 300 000€ pour un restaurant bien établi
- La reprise du personnel existant est obligatoire, ce qui peut complexifier la mise en place de votre propre organisation
- L'adaptation nécessaire aux équipements et à l'agencement existants peut limiter vos possibilités de transformation
- Le risque de perte de clientèle lors du changement de propriétaire
La transition avec l'ancien propriétaire est également cruciale. Une période d'accompagnement de plusieurs semaines est recommandée pour assurer le transfert des connaissances et maintenir la continuité de l'activité. Cette phase permet notamment de préserver les relations avec les fournisseurs et de comprendre les habitudes de la clientèle existante.
En termes de rentabilité, les statistiques montrent que 75% des restaurants repris sont encore en activité après 3 ans, contre 50% pour les créations. Ce taux de survie plus élevé s'explique par la maturité de l'activité et la réduction des risques liés au démarrage.

Évaluer le montant nécessaire pour reprendre un restaurant
Pour évaluer précisément le budget nécessaire à la reprise d'un restaurant, il faut prendre en compte plusieurs éléments clés :
Le prix du fonds de commerce représente généralement la part la plus importante. Pour un restaurant, il correspond en moyenne à 80% du chiffre d'affaires annuel. Par exemple, pour un établissement réalisant 300 000€ de CA, comptez environ 240 000€.
Les frais annexes à prévoir :
- Droits d'enregistrement : 5% du prix de vente
- Honoraires (avocat, expert-comptable) : entre 3 000€ et 5 000€
- Stock initial : environ 1 200€ pour un restaurant classique
- Besoin en fonds de roulement : en moyenne 45 000€ pour couvrir les charges des premiers mois
Pour évaluer la valeur d'un fonds de commerce, trois méthodes sont couramment utilisées dans la restauration :
- La méthode du chiffre d'affaires : 70-80% du CA annuel
- La méthode comparative basée sur des transactions similaires
- La méthode de la rentabilité : 6 à 8 fois l'EBE (Excédent Brut d'Exploitation)
Au total, pour un restaurant moyen réalisant 300 000€ de CA annuel, prévoyez un budget global d'environ 300 000€, incluant tous les frais.

Les différentes solutions de financement disponibles
Pour financer la reprise d'un restaurant, plusieurs solutions complémentaires peuvent être combinées :
Le prêt bancaire professionnel
C'est la solution la plus courante pour financer une reprise. Les banques accordent généralement des prêts sur 2 à 7 ans pour l'achat du fonds de commerce, et jusqu'à 20 ans pour l'acquisition des murs. Le taux d'intérêt actuel se situe entre 4,50% et 5,40% pour l'équipement. Un apport personnel de 30% minimum est généralement exigé pour une reprise.
Le crédit-bail ou leasing
Cette formule permet de devenir locataire du fonds de commerce ou du matériel avec option d'achat. La durée typique est de 8 à 15 ans. L'avantage est qu'il n'y a pas d'apport initial important à prévoir, mais les loyers sont plus élevés qu'un crédit classique.
Le prêt brasseur
Très répandu dans la restauration, ce financement est accordé par un fournisseur de boissons en échange d'un contrat d'exclusivité de 5 ans maximum. Il peut servir à financer l'équipement ou une partie du fonds de commerce. Près d'un établissement sur deux y a recours.
Le microcrédit
Accessible via des organismes comme l'ADIE ou France Active, il permet d'emprunter jusqu'à 12 000€ sur 4 ans environ. Les taux sont plus élevés (5% à 10%) mais l'obtention est plus simple qu'un prêt bancaire classique.
Les business angels
Ces investisseurs privés peuvent apporter entre 10 000€ et 20 000€ en échange d'une participation au capital, généralement autour de 20%. Ils apportent aussi leur expertise et leur réseau, mais attendent un retour sur investissement important.
Le crowdfunding
Le financement participatif existe sous trois formes : le don avec contreparties (repas offerts...), le prêt rémunéré (crowdlending), ou la prise de participation (equity). Les plateformes comme Ulule ou KissKissBankBank permettent de lever des fonds tout en testant son concept.
La love money
Le financement par les proches peut prendre la forme de dons, de prêts ou de participations au capital. Pour les prêts dépassant 5 000€, une déclaration au service des impôts est obligatoire. C'est une solution souple qui peut compléter l'apport personnel.
Les aides et dispositifs spécifiques pour la reprise
Plusieurs dispositifs d'aide peuvent faciliter le financement de votre projet de reprise d'un restaurant. Voici les principaux :
Le prêt d'honneur : Accordé par des réseaux comme Initiative France ou Réseau Entreprendre, ce prêt sans intérêts ni garanties peut atteindre 90 000 €. Il est attribué au restaurateur et non au restaurant. Pour en bénéficier, contactez directement ces organismes qui étudieront votre dossier.
La garantie création BPI France couvre entre 50% et 70% de votre emprunt bancaire, jusqu'à 200 000 €. Cette garantie facilite grandement l'obtention d'un prêt en rassurant la banque. BPI France propose également un contrat de développement transmission, un prêt de 40 000 € à 1,5 million € pour financer la reprise.
L'ACRE (Aide aux Chômeurs Créateurs ou Repreneurs d'Entreprise) permet aux demandeurs d'emploi d'être exonérés de charges sociales pendant un an. Pour en faire la demande, rapprochez-vous de votre conseiller France Travail qui vous guidera dans les démarches.
Le CAPE (Contrat d'Appui au Projet d'Entreprise) offre un accompagnement complet par une structure spécialisée. Ce dispositif est accessible aux demandeurs d'emploi, bénéficiaires du RSA et dirigeants d'EURL/SASU. Contactez votre Centre de Formalités des Entreprises pour initier la démarche.
Les aides régionales varient selon les territoires mais peuvent inclure des subventions, des exonérations fiscales ou des aides à l'installation. Renseignez-vous auprès de votre Conseil régional pour connaître les dispositifs locaux.
Pour les femmes entrepreneures, la garantie égalité femmes propose un prêt à 2,5% jusqu'à 50 000 € pour financer l'investissement ou le besoin en fonds de roulement. Ce dispositif est géré par France Active, contactez leur bureau local pour constituer votre dossier.
Organismes d'accompagnement :
- Initiative France : www.initiative-france.fr
- Réseau Entreprendre : www.reseau-entreprendre.org
- BPI France : www.bpifrance.fr
- France Active : www.franceactive.org
Constituer un dossier de financement solide
Pour convaincre les organismes financeurs, il est essentiel de présenter un dossier de financement complet et structuré. Celui-ci doit comporter trois documents fondamentaux :
Le business plan doit détailler votre projet de reprise en incluant :
- Une présentation de votre profil et expérience dans la restauration
- L'analyse du fonds de commerce ciblé (emplacement, état des équipements, personnel)
- Votre stratégie de développement et les évolutions envisagées
- Le montage juridique et financier de l'opération
Le prévisionnel financier sur 3 ans constitue un élément clé comprenant :
- Le compte de résultat prévisionnel avec une estimation réaliste du chiffre d'affaires
- Le plan de financement détaillant les besoins (prix d'acquisition, travaux, BFR) et ressources (apport, emprunts)
- Le plan de trésorerie mensuel sur la première année
L'étude de marché doit démontrer la viabilité économique du projet en analysant :
- La zone de chalandise et son potentiel
- La concurrence directe et indirecte
- Les habitudes de consommation de la clientèle cible
Concernant les garanties, privilégiez la garantie transmission de Bpifrance qui couvre jusqu'à 70% du prêt. Prévoyez un apport personnel d'au moins 30% du montant total pour rassurer les financeurs. La présentation d'un crédit vendeur ou d'un prêt d'honneur complémentaire renforcera également la crédibilité de votre dossier.
Lors des négociations, mettez en avant votre maîtrise des aspects financiers et votre connaissance approfondie du secteur. Un prévisionnel prudent et des ratios conformes aux standards de la restauration (30% de marge brute minimum) seront particulièrement appréciés.
Les étapes clés du processus de reprise et de financement
La première étape consiste à réaliser un diagnostic approfondi du fonds de commerce. Cela implique d'analyser l'emplacement, la clientèle, les équipements et l'état financier du restaurant. L'exemple du restaurant L'Alba à Fréjus montre l'importance d'une évaluation rigoureuse : les repreneurs ont étudié en détail l'établissement valorisé à 1 022 000€ avant de se lancer.
Vient ensuite la phase de négociation du prix avec le cédant. Il est crucial de bien comprendre les raisons de la vente. Dans le cas du restaurant L'Escale, la reprise s'est faite dans un contexte de liquidation judiciaire, ce qui a influencé les conditions de rachat.
La recherche de financements se fait en parallèle. Points de vigilance :
- Prévoir un apport personnel d'au moins 30% du montant
- Diversifier les sources de financement (prêt bancaire, crowdfunding, prêt d'honneur)
- Anticiper les délais d'obtention des prêts
Enfin, la phase administrative comprend la signature de l'acte de cession, le transfert des licences et autorisations, ainsi que la reprise des contrats de travail. Une période de transition avec le cédant est recommandée pour assurer un passage de relais optimal.
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Les questions fréquentes
Pour financer la reprise d'un restaurant, plusieurs solutions de financement sont disponibles :
1. Le prêt bancaire professionnel
- Montant : jusqu'à 70% du besoin de financement
- Durée : 7 à 15 ans
- Taux : entre 1,5% et 4%
- Documents requis : business plan, bilan prévisionnel, garanties personnelles
- Avantages : montants importants, taux négociables
- Inconvénients : processus long, garanties exigées
2. Le crowdfunding
- Montant moyen : 50 000 à 200 000€
- Avantages : communication positive, fidélisation clients
- Inconvénients : incertitude sur le montant collecté
3. Le microcrédit
- Montant : jusqu'à 50 000€
- Avantages : procédure simplifiée
- Conditions : projet viable, apport personnel
4. Le crédit-bail
- Pour le matériel et équipements
- Avantages : pas d'immobilisation de capital
- Inconvénients : coût global plus élevé
5. Les business angels
- Montant : 50 000 à 500 000€
- Avantages : accompagnement, réseau
- Inconvénients : perte partielle de contrôle
6. Love money
- Financement par proche
- Avantages : conditions souples
- Inconvénients : risque relationnel
7. Prêt brasseur
- Montant : variable selon contrat
- Condition : engagement d'exclusivité
Aides et dispositifs spécifiques :
- Prêt d'honneur (jusqu'à 50 000€ à taux zéro)
- Garanties BPI France (jusqu'à 70% du prêt)
- ACRE : exonération charges sociales
- Aides régionales selon territoires
Pour reprendre un restaurant, l'apport personnel requis représente généralement entre 30% et 50% du montant total de l'investissement. Ce pourcentage varie selon plusieurs facteurs :
Calcul de l'apport selon le type d'établissement :
- Restaurant traditionnel : 30-40% du prix de vente
- Restaurant gastronomique : 40-50% en raison des investissements plus importants
- Restauration rapide : 30-35% minimum
Constitution de l'apport personnel :
- Épargne personnelle : première source de financement recommandée
- Love money : contributions financières de proches et amis
- Prêts familiaux : possibilité d'emprunter à taux préférentiel
- Épargne salariale : déblocage anticipé possible pour création d'entreprise
Importance de l'apport :
- Rassure les banques sur votre capacité financière
- Permet d'obtenir de meilleures conditions de prêt
- Démontre votre engagement personnel dans le projet
- Réduit le montant des mensualités de remboursement
Pour exemple, sur un restaurant dont le prix de vente est de 200 000€, l'apport personnel devrait se situer entre 60 000€ et 100 000€. Il est conseillé de prévoir une réserve de trésorerie supplémentaire pour les premiers mois d'exploitation.
Le montage financier peut combiner différentes sources d'apport, mais les banques seront particulièrement attentives à la part d'épargne personnelle, qui démontre votre capacité à gérer un budget et à vous projeter dans l'avenir.
Pour évaluer la rentabilité d'un restaurant avant sa reprise, il est essentiel d'analyser plusieurs aspects clés :
1. Analyse financière approfondie
- Examiner les bilans comptables des 3 dernières années pour identifier les tendances
- Analyser l'évolution du chiffre d'affaires mensuel et annuel
- Calculer les marges brutes et nettes
- Évaluer le ticket moyen par client et son évolution
2. Étude des ratios essentiels
- Food cost : coût des matières premières / chiffre d'affaires (idéalement entre 25% et 35%)
- Masse salariale : charges de personnel / chiffre d'affaires (objectif autour de 35-40%)
- Taux de remplissage : nombre de couverts servis / capacité totale
- Seuil de rentabilité = charges fixes / (1 - charges variables/CA)
3. Analyse des charges
- Charges fixes : loyer, assurances, personnel fixe
- Charges variables : matières premières, personnel extra, fluides
- Identifier les possibilités d'optimisation
4. Étude de marché
- Analyser la zone de chalandise et le potentiel client
- Évaluer la concurrence directe et indirecte
- Identifier les opportunités de développement
- Étudier les tendances du marché local
5. Aspects opérationnels
- État des équipements et besoins en investissement
- Conformité aux normes d'hygiène et de sécurité
- Qualité et motivation de l'équipe en place
- Réputation de l'établissement (avis clients, notoriété)
Cette évaluation complète permettra de déterminer si l'acquisition est viable et d'identifier les axes d'amélioration potentiels pour optimiser la rentabilité future.
Pour constituer un dossier de reprise de restaurant solide, plusieurs documents essentiels sont nécessaires :
1. Business Plan détaillé
Document stratégique présentant le projet global, incluant :
- Présentation du concept et positionnement
- Analyse SWOT
- Stratégie commerciale et marketing
- Organisation opérationnelle
- Objectifs à court et moyen terme
2. Prévisionnel financier sur 3 ans
Document crucial comprenant :
- Compte de résultat prévisionnel
- Plan de trésorerie
- Plan de financement
- Point mort et ratios clés
3. Étude de marché approfondie
- Analyse de la zone de chalandise
- Étude de la concurrence
- Tendances du secteur
- Clientèle cible
4. Dossier personnel du repreneur
- CV détaillé
- Parcours professionnel
- Diplômes et certifications
- Références professionnelles
- Patrimoine personnel
5. Documents relatifs au restaurant actuel
- 3 derniers bilans comptables
- Comptes de résultat
- Évaluation détaillée du fonds de commerce
- Inventaire des équipements
- Bail commercial
6. Garanties et cautions
- Justificatifs d'apport personnel
- Garanties bancaires
- Cautions éventuelles
- Attestations d'assurance
Ces documents doivent être présentés de manière professionnelle, claire et structurée. Il est recommandé de créer une présentation synthétique pour les premiers échanges, suivie d'un dossier complet pour les discussions approfondies avec les financeurs.
1. Diagnostic approfondi du restaurant
- Évaluation détaillée des équipements et du matériel (état, conformité aux normes)
- Analyse de l'équipe en place (compétences, ancienneté, motivation)
- Étude de la clientèle (typologie, fidélité, potentiel)
- Examen de l'emplacement et de la concurrence locale
Point de vigilance : Ne pas négliger l'état réel des équipements qui peuvent nécessiter des investissements coûteux.
2. Analyse financière détaillée
- Examen des bilans et comptes de résultats sur 3 ans
- Évaluation de la rentabilité et des marges
- Analyse du fonds de roulement et des besoins en trésorerie
- Vérification des dettes et créances
Point de vigilance : Bien vérifier la véracité des chiffres déclarés et la cohérence avec l'activité réelle.
3. Montage du dossier de financement
- Élaboration du business plan détaillé
- Constitution des garanties nécessaires
- Recherche des financements (banques, aides)
- Préparation du prévisionnel d'activité
Point de vigilance : Prévoir une trésorerie suffisante pour les premiers mois d'exploitation.
4. Négociation et acquisition
- Évaluation objective du prix de cession
- Négociation des conditions de reprise
- Due diligence approfondie
- Signature du compromis
Point de vigilance : Ne pas surpayer le fonds de commerce, tenir compte des investissements nécessaires.
5. Démarches administratives et juridiques
- Choix de la structure juridique
- Obtention des licences nécessaires
- Transfert des contrats (bail, fournisseurs)
- Mise en conformité réglementaire
Point de vigilance : S'assurer de la transférabilité du bail commercial et des autorisations.
6. Période de transition
- Organisation de la passation avec le cédant
- Formation sur les spécificités de l'établissement
- Présentation aux fournisseurs et au personnel
- Communication auprès de la clientèle
Point de vigilance : Prévoir une période suffisante de transition pour assimiler toutes les particularités de l'établissement.
Pour négocier efficacement le prix de rachat d'un restaurant, il est essentiel de suivre une approche méthodique basée sur plusieurs critères d'évaluation :
1. Analyse approfondie des éléments financiers
- Examiner le chiffre d'affaires des 3 dernières années
- Étudier la rentabilité (EBE, résultat net)
- Vérifier les marges et la structure des coûts
- Analyser le niveau d'endettement
2. Évaluation des actifs matériels
- État du matériel de cuisine et durée de vie restante
- Conformité aux normes d'hygiène et de sécurité
- Besoins en rénovation ou mise aux normes
- Valeur du mobilier et des agencements
3. Analyse de l'emplacement
- Qualité de l'emplacement et zone de chalandise
- Conditions du bail commercial
- Potentiel de développement du quartier
- Concurrence locale
Arguments pour la négociation :
- Mettre en avant les investissements nécessaires
- Souligner les points faibles de l'établissement
- Comparer avec des transactions similaires récentes
- Évaluer l'urgence de vente du cédant
Points à ne pas négliger :
- Vérifier les contrats des employés
- S'assurer de la transférabilité des licences
- Examiner les contrats fournisseurs
- Étudier l'historique des contentieux éventuels
Conseils pratiques pour la négociation :
- Commencer avec une offre raisonnable mais inférieure au prix demandé
- Garder une marge de négociation
- Documenter tous les points nécessitant des investissements
- Proposer éventuellement un earn-out basé sur les performances futures
- Prévoir des clauses de garantie dans le contrat de cession
La négociation doit rester professionnelle et constructive, avec l'objectif d'aboutir à un accord gagnant-gagnant. Il est recommandé de se faire accompagner par des professionnels (expert-comptable, avocat) pour sécuriser la transaction.